Médiation faune sauvage

Je rencontre un problème avec la faune sauvage

Pour une meilleure cohabitation avec le monde sauvage, la LPO a réalisé des fiches techniques. Leur but est de permettre à l’homme et la nature de coexister.

Je constate une menace pour la faune sauvage

J’ai trouvé un animal en détresse

Avant tout, gardez votre calme !

  • Recouvrez l’animal d’un tissu avant de le capturer. Munissez-vous de gants. Prenez garde aux serres des rapaces et au bec des échassiers (hérons, cigognes). Ces derniers peuvent viser vos yeux.
  • Installez l’animal dans un carton adapté à sa taille ou dans une caisse de transport pour chien ou chat et laissez-le au calme.
  • Notez avec précision le lieu, la date et les circonstances de découverte de l’animal.
  • Maintenez les animaux très jeunes ou très faibles au chaud (28°C), si besoin à l’aide d’une bouillotte.
  • Maintenez les animaux très jeunes ou blessés à l’abri des mouches à l’aide d’un tissu.
  • N’alimentez jamais et n’hydratez jamais un animal sauvage avant d’avoir pris connaissance des conseils d’un centre de soin.
  • Ne tentez jamais de soigner un animal sauvage, vous risqueriez d’aggraver son état.
  • Ne tentez jamais d’élever un animal sauvage chez vous. Pour un grand nombre d’espèces, la loi l’interdit mais surtout, vous le condamneriez.
  • Ne manipulez pas un animal sauvage, ne l’exhibez pas, ne lui parlez pas, ne le caressez pas : en situation de détresse, il a surtout besoin de calme !
  • N’installez jamais un oiseau dans une cage à barreaux.

Confiez rapidement l’animal à au centre de sauvegarde de la faune sauvage de Millau qui apportera les soins adaptés. Tél. : 05 65 59 09 87

Pour en savoir plus

J’ai trouvé un oiseau bagué

Le baguage des oiseaux sauvages constitue une source précieuse d’informations sur leur biologie : structure de leurs populations, âge, taux de mortalité, voies de migrations… Il peut contribuer efficacement, grâce à l’amélioration des connaissances, à une meilleure protection tant au plan national qu’international.

  • Si l’oiseau est simplement commotionné et qu’il repart : notez le numéro de la bague, le nom de l’espèce si possible, la date de la découverte, le lieu (lieu-dit ou commune) et les circonstances de sa découverte.
  • Si l’oiseau est mort : renvoyez-nous la bague accompagnée des mêmes informations et indiquez si possible l’état du cadavre, voire une photo.

Envoyez-nous ces informations que nous transmettrons à un des organismes qui a posé la bague.

Concernant les pigeons voyageurs, prenez contact avec :

Fédération colombophile française
54, bd Carnot
59800 LILLE, Cedex
03 20 06 82 87